Une coupe de cheveux à la lueur des bougies : Gaza en images

  • Une fillette est assise devant chez elle, au pied des tours Al-Nada, dans le nord de Gaza. Détruit pendant les opérations militaires de 2014, le bâtiment a été reconstruit tant bien que mal pour abriter les familles. Deux millions de Gazaouis vivent sur 360 kilomètres carrés, soumis à des restrictions drastiques en termes de circulation des personnes et des biens.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Mohammed Talatene
  • Eyad, cinq ans, fait ses devoirs à la lueur des bougies, durant une panne d’électricité. La crise de l’énergie dure depuis plusieurs années à Gaza, où les habitants ont parfois à peine plus de quatre heures d’électricité par jour.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Mohammed Talatene
  • Un coiffeur coupe les cheveux d’un garçonnet à la lueur des bougies durant une panne de courant dans le camp de réfugiés d’Al-Shati.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Mohammed Talatene
  • Une fillette dort en attendant de pouvoir entrer en Égypte au point de passage de Rafah, ouvert uniquement de manière ponctuelle depuis 2006. Pour les Gazaouis, il représente toujours la principale passerelle vers le monde extérieur.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Mohammed Talatene
  • Des Palestiniens se pressent à un poste improvisé pour obtenir les documents de voyage qui leur permettront de se rendre en Égypte par le point de passage de Rafah, exceptionnellement ouvert durant une journée par les autorités égyptiennes pour des urgences humanitaires.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Mohammed Talatene
  • Des personnes rechargent leurs téléphones mobiles et leurs appareils d’éclairage de secours. Les batteries portables sont un service gratuit offert dans les quartiers où les pannes de courant sont fréquentes.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Mohammed Talatene
  • Le marché le plus important et le plus animé de la ville de Gaza semble étrangement désert. La crise économique a provoqué une chute du pouvoir d’achat et une diminution des flux de liquidités. Nombreux sont les commerçants qui peinent à vendre les marchandises qu’ils importent, et s’endettent.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Mohammed Talatene
  • Des hommes sont assis devant leurs maisons dans le camp de réfugiés d’Al Shati, à Gaza. Plus de 100 000 personnes qui travaillaient avant hors de Gaza ont aujourd’hui du mal à trouver une autre source de revenus.
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  • Un commerçant attend les clients, assis à la devanture de son épicerie.
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  • Un fermier cueille des courgettes dans son champ, dans l’est de Gaza. Les agriculteurs peinent à faire pousser leurs cultures sans eau ni électricité. Et quand ils y parviennent, ils ne sont pas certains de pouvoir écouler leur récolte.
    CC BY-NC-ND / ICRC / Mohammed Talatene
03 avril 2018

À Gaza, les chiffres parlent d'eux-mêmes : quatre familles sur cinq n'ont pas de source de revenu stable et sept personnes sur dix dépendent de l'aide humanitaire.

Isolés du reste du monde, les habitants de Gaza manquent de tout : d'électricité, d'eau, de médicaments et d'emplois. Mais, plus que de toute autre chose, c'est de l'espoir d'une vie meilleure dont ils ont cruellement besoin.

Les jeunes Gazaouis sont très durement frappés par une crise économique qui va s'aggravant et un taux de chômage jamais égalé depuis plusieurs années. Sans emploi et désenchantés, ils ont peu de raisons de croire en un avenir meilleur.

Voir aussi : le conflit israélo-palestinien