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Casamance : « Ils ont transporté une mine jusqu'à l'école primaire ! »

Dans la région de Casamance, il y a encore de nombreuses mines et des restes explosifs de guerre qui jonchent les champs et les forêts. Ces engins sont attrayants, de tailles, de forme, et de couleurs différentes. Malheureusement, ils ont déjà mutilé et tué de nombreuses personnes, dont des enfants.

Face à cette situation, le CICR contribue aux efforts pour alléger la souffrance des victimes grâce à un programme de soutien micro-économique et en offrant l'accès à l'appareillage. Par ailleurs, nous sensibilisons les populations pour réduire au maximum l'exposition au danger des mines. En 2019, ces séances organisées dans 31 villages de la Casamance ont vu la participation de 5092 personnes, dont 2317 enfants.

« Il a transporté une mine jusqu'à l'école primaire. »

Pour éviter d'autres victimes surtout chez les populations retournées, le CICR a mené un programme d'éducation au risque des mines. Ainsi des jeunes nous ont raconté comment ils ont manipulé - sans le savoir - des restes explosifs.

Stéphanie : « Le jour où tout a basculé »

Stéphanie raconte comment sa vie a basculé lorsqu'elle a sauté sur une mine antipersonnel à 28 ans. Elle était partie cueillir des citrons dans la plantation familiale se trouvant dans un village déserté à cause des effets du conflit casamançaise.

 

 « Les populations s'adaptent aux risques des mines »

Pour faire face à cette vulnérabilité, une quarantaine de familles des victimes de mines ont pu bénéficier d'une assistance financière leur permettant de développer des microprojets en vue d'augmenter leurs revenus et d'améliorer durablement leurs conditions socio-économiques », détaille Baboucar Badji, charge des projets micro-économique.