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Assurer l’accès à l’eau potable et sauver des vies

Suite à de violents combats, 4 000 personnes fuient leurs maisons et se regroupent dans un lieu où des humanitaires s'activent pour mettre sur pied un camp de fortune. Principale urgence : assurer un accès à l'eau potable pour ces populations dans le besoin.

Ce scénario a été imaginé dans le cadre d'une formation organisée par le CICR et l'Université de Neuchâtel, et qui célèbre, cette année, sa 20e édition. Du Mali à la Syrie, en passant par la Casamance, la Libye ou le Népal, cela n'a rien d'une fiction : c'est la réalité de millions de personnes, dont la vie est bouleversée, chaque année, par des conflits ou des catastrophes naturelles.

Assurer l'accès à l'eau potable, c'est améliorer la santé des populations affectées. C'est aussi sauver des vies et (re)créer des conditions de vie durables.

Humanitaires, universitaires et secteur privé unis pour aider les populations dans le besoin

Face à une guerre ou une catastrophe naturelle, chaque minute compte. Un être humain peut survivre quelque temps sans nourriture et sans toit. Pas sans eau potable.

Maintenir ou rétablir l'accès à l'eau est souvent complexe. Cela implique de travailler au milieu des combats ou d'accéder à des zones parfois coupées du monde. Cela nécessite des connaissances techniques de pointe et une pratique des situations d'urgence.

C'est pourquoi, depuis 20 ans, le CICR et l'Université de Neuchâtel unissent leurs efforts pour former des ingénieurs humanitaires capables de répondre rapidement et efficacement aux besoins. Ils peuvent compter sur le soutien du secteur privé pour développer des solutions adaptées aux réalités du terrain.

Cette année encore, 20 professionnels de l'humanitaire, du secteur privé et du milieu académique ont participé à un cours qui allie théorie et pratique à Neuchâtel, en Suisse.