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Jordanie : un avenir meilleur, espoir des réfugiés syriens

Pour échapper au conflit qui fait rage dans leur pays, des milliers de Syriens ont fui et ont trouvé refuge en Jordanie. Là-bas, un grand nombre d'entre eux vivent un nouveau calvaire après celui qu'ils ont enduré en Syrie. Pour ces réfugiés au vécu bouleversant, la réinstallation peut constituer une véritable planche de salut.

Une initiative collaborative

Sur demande écrite officielle du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ou de l'ambassade du pays de réinstallation, le CICR délivre des titres de voyage aux Syriens réfugiés en Jordanie qui n'ont pas de papiers d'identité. Il a déjà fourni plus de 900 documents de ce type depuis le début de l'année 2015.

Témoignage d'un réfugié

« C'est très dur d'être un réfugié ; il faut constamment se battre », confie Abu Umran, un réfugié syrien d'une trentaine d'années qui est venu avec sa femme et ses cinq enfants au bureau du CICR pour se faire prendre les empreintes. « Ces papiers nous seront très utiles pour commencer une nouvelle vie. »

« Nous avons été autorisés à nous réinstaller aux États-Unis. Nous ignorons ce que l'avenir nous réserve, mais nous espérons avoir une vie meilleure. »


Bureau du CICR, Amman (Jordanie). Comme son frère, la fille d'Abu Umran se fait prendre les empreintes pour son document de voyage. CC BY-NC-ND / ICRC /A. Ali

 

Éclairage

Pour échapper au conflit qui fait rage dans leur pays, des milliers de Syriens ont fui et ont trouvé refuge en Jordanie. Là-bas, un grand nombre d'entre eux vivent un nouveau calvaire après celui qu'ils ont enduré en Syrie. Pour ces réfugiés au vécu bouleversant, la réinstallation peut constituer une véritable planche de salut.

Une initiative collaborative

Sur demande écrite officielle du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ou de l'ambassade du pays de réinstallation, le CICR délivre des titres de voyage aux Syriens réfugiés en Jordanie qui n'ont pas de papiers d'identité. Il a déjà fourni plus de 900 documents de ce type depuis le début de l'année 2015.

Témoignage d'un réfugié

« C'est très dur d'être un réfugié ; il faut constamment se battre », confie Abu Umran, un réfugié syrien d'une trentaine d'années qui est venu avec sa femme et ses cinq enfants au bureau du CICR pour se faire prendre les empreintes. « Ces papiers nous seront très utiles pour commencer une nouvelle vie. »

« Nous avons été autorisés à nous réinstaller aux États-Unis. Nous ignorons ce que l'avenir nous réserve, mais nous espérons avoir une vie meilleure. »

Originaire de Daraa, dans le sud de la Syrie, Abu Umran a trouvé refuge en Jordanie en août 2012. « La ville était bombardée en permanence. Deux roquettes sont tombées sur notre maison et l'ont détruite. »

« À mon arrivée en Jordanie, j'ai logé pendant deux mois chez mon frère à Irbid, où j'ai ensuite réussi à louer une petite maison. Après cela, j'ai dû déménager plusieurs fois à cause du loyer qui augmentait chaque année. »

« En Syrie, mon frère et moi tenions un restaurant, où nous servions des shawarma. Nous étions heureux. Nous avions un foyer. Aujourd'hui, nous dépendons de l'aide des organisations humanitaires, car c'est difficile de trouver du travail ici. »

« Ces trois dernières années, nous avons envisagé plusieurs fois de rentrer en Syrie, mais c'était impossible à cause de l'insécurité. Le pays n'est pas sûr pour les enfants. »

« Nous avons effectué les démarches nécessaires auprès des gens du Haut-Commissariat pour les réfugiés, qui se sont également entretenus avec nous. En septembre, nous avons appris que nous étions autorisés à nous réinstaller aux États-Unis. Lorsque nous imaginons notre vie là-bas, nous ressentons un mélange de peur, d'angoisse et d'incertitude, mais nous sommes aussi plein d'espoir, car nous sommes sûrs d'y trouver au moins plus de paix et de sécurité qu'en Syrie. »

« Je veux que mes enfants puissent réellement s'instruire et avoir un avenir meilleur, confie encore Abu Umran. Grâce aux papiers du CICR, je peux espérer revoir un jour des sourires sur leur visage. »