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La vie à Al-Hol

Le camp de déplacés d'Al Hol abrite plus de 55 000 personnes. C'est la taille d'une petite ville.

Le nord-est de la Syrie étant le théâtre de violents combats, les habitants ont été forcés de fuir leurs foyers en laissant tout derrière eux. Si certains ont trouvé refuge auprès de leur famille ou d'amis, beaucoup restent dans des abris, des camps ou des installations de fortune accueillant les déplacés internes.

Ces photos permettent d'entrevoir la dure réalité des personnes déplacées.

View of the Al Hol camp, in north-eastern Syria.
CC BY-NC-ND / ICRC / Cynthia Lee

N'ayant plus nulle part où aller, de nombreuses familles sont restées là pendant des mois, voire des années, en quête d'un havre de sécurité au milieu des hostilités qui font rage tout autour. Depuis le début de l'année, la population du camp a explosé.

CC BY-NC-ND / ICRC / Cynthia Lee

Sur chaque fil ou clôture flotte du linge aux couleurs de l'arc-en-ciel : rose, bleu, noir, rouge, vert, jaune. Des robes. Des pulls. Des jupes. Des chaussons de bébés.

CC BY-NC-ND / ICRC / Cynthia Lee

Une cuisine communautaire a été installée par le CICR, en collaboration avec le Croissant-Rouge arabe syrien. La nourriture est simple - riz, légumes, boulgour et haricots – mais un repas chaud est parfois tout ce dont on a besoin pour ne pas flancher.

CC BY-NC-ND / ICRC / May Saad

Près des tentes, un camion-citerne longe des rangées de réservoirs d'eau rouge vif, s'arrêtant pour les remplir, un par un. L'eau potable fournie par le CICR et le Croissant-Rouge arabe syrien sert à approvisionner deux des plus grandes sections du camp.

CC BY-NC-ND / ICRC / May Saad

La population du camp est constituée pour moitié d'enfants. Ils courent partout, tantôt timides, tantôt curieux, parfois espiègles. Pourtant, ils grandissent dans des conditions extrêmes.

Par Cynthia Lee.