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RDC : une chirurgie de guerre efficace et adaptée au contexte

Tandis que le CICR évacue une personne blessée à la jambe par des éclats de grenade dans une zone rurale du Sud-Kivu, les Dr. Alain Kabakuli, chirurgien, et Pierre Kabuya, anesthésiste, expliquent comment la prise en charge des blessés de guerre à l'hôpital général de Bukavu se fait avec des moyens simples et disponibles localement. Où l'on apprend que le sucre et le miel favorisent la cicatrisation des plaies.

Premier clip d'une série de cinq vidéos visant à illustrer les différents aspects de la chirurgie de guerre dans des contextes difficiles.

Voir aussi :

La deuxième - Chirurgie de guerre en RDC : comment trier les blessés dans l'urgence
La troisième - RDC : une chirurgie de guerre aux moyens limités
La quatrième - République démocratique du Congo : après l'opération, réapprendre à bouger

Dans l'Est de la République démocratique du Congo, le CICR forme des spécialistes à la chirurgie de guerre afin d'assurer une meilleure prise en charge des blessés par balle ou par arme blanche. Depuis le début du projet en novembre 2012 à Goma (Nord-Kivu), puis à Bukavu (Sud-Kivu) en février 2013, 1'500 patients ont pu être opérés. Pour l'instant, le CICR maintient une équipe chirurgicale expatriée au centre hospitalier Bethesda/Ndosho à Goma. A l'hôpital général de Bukavu, les chirurgiens n'ont plus besoin de l'aide directe du CICR et, depuis juillet 2015, le soutien a pris la forme d'une supervision technique ainsi que d'un appui matériel et financier.