Les armes classiques

Le droit international humanitaire interdit certains types d’armes classiques ou en limite l’emploi pour protéger les civils contre leurs effets indiscriminés et épargner aux combattants des maux excessifs ne servant aucun objectif militaire.

Les armes classiques et le droit international humanitaire

Le droit international humanitaire (DIH) interdit certains types d’armes classiques, ou en limite l’emploi, dans un double but : protéger les civils contre les effets indiscriminés de ces armes et épargner aux combattants des maux excessifs qui ne servent aucun objectif militaire. La Convention de 1980 sur certaines armes classiques est l’un des principaux instruments juridiques adoptés à cet effet.

La Convention de 1980 sur certaines armes classiques (de son nom complet la « Convention de 1980 sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination ») est fondée sur les règles générales du DIH interdisant l’emploi d’armes qui frappent indistinctement civils et combattants, ou qui sont de nature à causer des maux superflus ou des souffrances inutiles.