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Casamance – Biya et Mathilde gardent l’espoir de pouvoir rentrer un jour chez elles

En Casamance, au sud du Sénégal, le CICR apporte son soutien à des femmes vulnérables, pour la plupart des veuves, qui ont dû se déplacer à cause du conflit. Cette aide leur permet de mener des activités génératrices de revenus, comme le petit commerce, la coiffure, le maraichage, la soudure métallique ou l’élevage de porcs et de poulets.

Biya Nabaline s'est installée à Goudomp depuis qu'elle a été forcée de fuir son village de Kanampar il y a 20 ans. Cette femme énergique d'une soixantaine d'années est veuve, vivant avec le minimum alors qu'elle doit prendre en charge toute sa famille. Elle rêve de pouvoir retourner un jour dans son village et retrouver sa terre.

 

Mathilde Kanfani a quitté son village Aquintou en 1992 pour échapper à la violence et l'insécurité qui régnait dans la région. Elle s'est installée avec ses parents à Goudomp. Depuis le décès de son père et de son mari, elle se retrouve seule pour élever ses trois enfants, devant également s'occuper de sa mère malade. Un petit élevage de porcs contribue à améliorer son quotidien, dans l'espoir de jours meilleurs.