Soins de santé en danger : actualités

L'impact de la violence sur le personnel de santé a été un thème central lors de la 20e Conférence interaméricaine de la Croix-Rouge à Houston, Texas, aux États-Unis. De même, d'autres événements et ateliers ont eu lieu de janvier à juin à 2015.

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Le Conseil national de l'ordre des médecins (France) a organisé une réunion à Paris en janvier, qui a ouvert des perspectives pour traiter le problème de la violence contre les soins de santé en France, un pays en paix. Des médecins, des infirmiers, des sages-femmes, des pharmaciens et des représentants du ministère de la Santé et de la Croix-Rouge française ont passé en revue des incidents de violence perpétrés contre des personnels de santé en France et en ont conclu qu'une coordination efficace et une formation adaptée des professionnels de santé étaient indispensables.

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Deux séminaires sur les soins de santé en détention se sont tenus à Amman (Jordanie). Le premier, en février, a réuni du personnel médical et de sécurité travaillant dans des lieux de détention et des représentants des renseignements généraux de Jordanie. Le second, en mars, a rassemblé des responsables de l'Association médicale mondiale et d'associations médicales de neuf pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Les participants ont examiné les liens entre les soins de santé en danger et la santé dans les lieux de détention, les méthodes de gestion du stress employées par le personnel médical dans les lieux de détention, et la déontologie et les dilemmes médicaux. Ces réunions leur ont permis de partager leurs expériences et de créer des réseaux.

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En février, la Croix-Rouge de Norvège a organisé un séminaire à Oslo sur les acteurs armés non étatiques et l'accès à la santé dans les conflits armés. Parmi les invités, des représentants de différents ministères norvégiens, des membres des forces armées norvégiennes, des organisations humanitaires et des instituts de recherche. Les participants ont examiné les droits et les responsabilités des groupes armés et la manière dont certaines organisations et le gouvernement norvégien pouvaient sensibiliser les décideurs internationaux à l'accès aux soins en lien avec les groupes armés. Il en est ressorti que pour établir un dialogue avec les groupes armés, il fallait avant tout les considérer comme des patients et des prestataires de soins et pas seulement comme des auteurs de violences contre les personnels de santé et les structures médicales.

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Début avril, une réunion historique pour le projet « Les soins de santé en danger » a rassemblé des représentants du Groupe de référence du Mouvement sur les soins de santé en danger et d'organisations médicales internationales, à Genève. Le Groupe de référence, composé de la Fédération internationale et de 27 Sociétés nationales, fournit des orientations sur le projet. Les organisations médicales représentées étaient l'Association médicale mondiale, l'OMS, la Fédération internationale des hôpitaux, la Fédération internationale pharmaceutique, la Confédération mondiale de physiothérapie, la Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine (IFMSA), la Coalition « Protéger la santé », la Fédération mondiale pour l'enseignement médical et le Comité international de médecine militaire. Les participants ont réfléchi à des manières de mettre en pratique les principes éthiques et de s'appuyer sur les actions menées aux niveaux local et régional – avec les États et les organisations médicales locales par exemple. Cette réunion inédite a montré comment le projet pouvait rassembler des personnes et des organisations et générer des idées pour améliorer la situation.

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En avril, l'Association médicale mondiale a tenu son 200e conseil à Oslo (Norvège). Le groupe de travail sur les soins de santé en danger s'est réuni pour déterminer comment mettre en œuvre les recommandations au niveau national. La British Medical Association a présenté son manuel sur les problèmes d'éthique, qui sera très utile aux professionnels de santé sur le terrain.

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Le 41e congrès mondial du Comité international de médecine militaire s'est tenu en mai à Bali (Indonésie). La réunion était en lien étroit avec le projet « Les soins de santé en danger », car le Comité a officiellement adopté un document sur les principes éthiques des soins de santé dans les conflits armés et autres situations d'urgence. L'organisation devra diffuser les principes contenus dans ce document à ses 112 États membres.

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En mai, le réseau des jeunes médecins et la IFMSA ont organisé une manifestation en marge de l'Assemblée mondiale de la santé à Genève (Suisse) sur le rôle de la formation et des méthodes d'enseignement qui déterminent les valeurs et les compétences des étudiants en médecine et des jeunes médecins.