Les civils sont les principales victimes des violations du droit international humanitaire (DIH) dans les conflits actuels, qui posent des défis au DIH dans un certain nombre de domaines, tels que les nouvelles technologies et la classification des conflits. Nous devons comprendre ces défis et y répondre si nous voulons que le DIH conserve sa fonction protectrice.
Travailler avec les États et les parties à un conflit pour garantir le respect du droit international humanitaire est au cœur du mandat que nous confèrent les Conventions de Genève.
Le droit international réglemente les méthodes et moyens de guerre que les parties à un conflit armé peuvent utiliser. Il a pour but d’établir un équilibre entre une action militaire légitime et l’objectif humanitaire consistant à atténuer les souffrances humaines, en particulier parmi la population civile.
Les progrès technologiques ont donné naissance à de nouveaux moyens et méthodes de guerre, tels que les cyberattaques, les robots et les drones armés, ce qui pose des défis humanitaires et juridiques inédits.
Le droit international humanitaire protège toute une série de personnes et de biens pendant un conflit armé. Les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels protègent les malades, les blessés et les naufragés qui ne participent pas aux hostilités, les prisonniers de guerre et les autres personnes privées de liberté, ainsi que les civils et les biens de caractère civil.
Le droit international humanitaire régit le choix des moyens et méthodes de guerre et interdit ou restreint l’emploi de certaines armes. Le CICR joue un rôle de premier plan dans la promotion et le développement du droit qui réglemente l’emploi des armes.
