Les règles du DIH réglementant les méthodes et moyens de guerre
Elles ont pour but d’établir un équilibre entre une action militaire légitime et l’objectif humanitaire consistant à atténuer les souffrances humaines, en particulier parmi la population civile. C’est au XIXe siècle que les accords historiques tacites sur la conduite des hostilités ont évolué pour devenir des instruments juridiques formels, aboutissant à l’adoption de traités tels que les Conventions de Genève.
Les grands principes énoncés sont notamment la distinction (entre les cibles militaires et civiles), la proportionnalité (adapter les moyens aux objectifs) et l’interdiction des attaques menées sans discrimination, des actes visant à terroriser la population civile, de même que la prise d’otages et l’emploi de boucliers humains.
Le DIH couvre également la protection des blessés, le respect des installations médicales, la sauvegarde des biens culturels et de l’environnement, ainsi que les règles relatives à l’emploi des armes, notamment l’interdiction des armes biologiques, chimiques et à laser aveuglantes, ainsi que des mines antipersonnel. Conclue en 2008, la Convention sur les armes à sous-munitions vient compléter le dispositif.